Faites évaluer vos oeuvres d’art par des professionnels

Dimanche
17/16/2007

5:09

Salvador Dali

“Dans l’oeuvre de Salvador Dali, deux créations surtout sont connues du grand public: une peinture de 1931, Persistance de la mémoire, devenue populaire sous le titre Les Montres molles, et la sculpture de 1936 Vénus de Milo aux tiroirs.
En décidant de créer une Vénus de Milo aux tiroirs, Dali, avec la complicité de Marcel Duchamp, témoigne d’abord d’un moment de plaisir évident : déplacer le centre d’intérêt, voire la destination, d’un archétype de I’art antique, canon de beauté plastique, chef-d’uvre du patrimoine artistique de I’humanité. Quoi de plus tonique que ce geste hérité de Dada ?
Sans paraître y toucher et ne rien enlever à la grâce altière du marbre grec, les petits tiroirs ajoutés se comportent comme de discrets mais puissants éléments perturbateurs, qui ne cessent de mobiliser l’il et l’esprit. Pourquoi? A quoi peuvent-ils servir? Qu’ont-ils à cacher? Héraclite l’obscur et Tantale sont bien là!”
Robert Descharnes

Dimanche
17/16/2007

5:09

Emile-Louis BRACQUEMOND

Emile-Louis BRACQUEMOND : sculpteur, né à Paris, travaillant au XXe siècle.
Exposant au Salon de la Nationale des Beaux-Arts dont il est sociétaire depuis 1927, il a exécuté des bustes, des fontaines, des groupes et des bronzes animaliers parmis lesquels sa célèbre panthère noire.

Dimanche
17/16/2007

5:09

Maurice PROST

Né le 13 mars 1894 à Paris. Mort en 1967. XXè siècle. Français.
Sculpteur animalier. Elève de Charles VALTON. Il a exposé à Paris, au Salon des Artistes Français où il y a obtenu une mention honorable en 1922, une médaille d’argent en 1936 et une médaille d’or en 1963. Il est décoré de la Légion d’Honneur en 1933.

Maurice Prost aurait pu être simplement un artiste animalier talentueux, comme ses amis avec qui il a partagé la passion de son art et des animaux. Mais Prost est remarquable par son oeuvre et sa vie. Alors que le sort vient de le frapper (il est amputé d’un bras dès les premiers mois de la guerre de 1914), il abandonne son métier de ciseleur
en joaillerie et opte pour sa passion, la sculpture animalière. Il sera sculpteur, sculpteur en taille directe, le plus dur des métiers d’art. Ce choix est surprenant compte tenu de son handicap, mais révélateur d’une volonté et d’un courage qui le caractériseront tout au long de sa vie. De 1919 à 1945, Prost réalisera la plus grande partie de ses créations, souvent très originales. Artiste reconnu par le public, la critique et ses pairs, il a reçu au cours de sa carrière les plus hautes distinctions, il a laissé une oeuvre, qui, par
sa diversité illustre une des époques les plus riches du XXè siècle.

Dimanche
17/16/2007

5:09

Bernard BESSOUD

Présentation à la Galerie des sculptures de l’artiste contemporain Bernard BESSOUD.

Dimanche
17/16/2007

5:09

Emmanuel HANNAUX

Emmanuel HANNAUX : né le 31 janvier 1855 à Metz (Mozelle). Mort en 1934, XIXe-XXe siècles. Français.
Second Prix de Rome en 1880, il fut élève de Dumont, Thomas et Bonnassieux. Il débuta en 1878, exposant au Salon des Artistes Français de Paris dont il devint sociétaire en 1884. Il obtint diverses récompenses et distinctions: 1884, médaille de troisième classe; 1889, médaille de deuxième classe; 1894, médaille de première classe; 1900, médaille et croix de chevalier de la Légion d’honneur, pour l’Exposition Universelle de Paris; 1903 médaille d’honneur du Salon.

Dimanche
17/16/2007

5:09

Ary BITTER

Sculpteur né à Marseille en 1883, mort en 1942. Élève de COUTAN; expose au Salon des Artistes Français de 1912 à 1939, mention honorable en 1910, médaille de bronze en 1913, médaille d’argent en 1921 et médaille d’or en 1924. Il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1932. Son oeuvre fut éditée par SUSSE fondeur à Paris.

Dimanche
17/16/2007

5:09

Paul JOUVE

Né à Marlotte, près de Fontainebleau, en 1878. Son père, peintre et céramiste, l’initie au modelage et l’envoie à l’école des Arts Décoratifs, en 1891. Dès 16 ans, il expose des dessins au salon des artistes français. Il travaille alors assidûment, à étudier les fauves du jardin des plantes. Pour l’exposition universelle de 1900, l’architecte Binet, lui commande une frise de bas-reliefs, de plus de 100m, son travail est unanimement apprécié de la critique, Le succès est immédiat. Des 1902 sa collaboration avec la Galerie Bing, lui donne les moyens, de visiter les plus beaux zoos d’Europe. Les expositions se succèdent chaque année avec succès. En 1907, il sera avec Léon Cauvy le premier pensionnaire de la Villa Abd el Tiff, et séjournera dix huit mois dans le magreb. En 1918 il est mobilisé, et commence la guerre dans la Marne, puis part avec l’armée d’orient, il passe deux mois dans les monastères de l’Athos, d’ou il ramènera de nombreuses études. Il est nommé responsables des artistes d’orient, et organise à Athènes, en 1918, une exposition qui a un très fort retentissement. L’armistice signé, il rentre en France en 1919, année ou parait le Livre de la Jungle, dont il a fait les illustrations.
À partir de 1920, les expositions se succèdent. Dès 1921, il forme le groupe des quatre avec Dunand, Goulden et Schmied et exposera tous les ans à la galerie Georges Petit, à la nationale des beaux-arts, au Salon des orientalistes, Il fréquente toujours assidûment les zoos d’Anvers, Berlin, Londres.
En 1922, lauréat de la bourse du gouvernement général de l’Indochine, il part pour onze mois, en Extrême-Orient, Indes du Sud, Ceylan, Indochine, Cochinchine, chine, il reste plusieurs mois à Angkor-Vat. Les années qui suivent son retour seront marquées par ce voyage.
En 1925, il obtient le grand prix de l’exposition universelle des Arts Décoratifs.
Il voyage toujours énormément, répond à l’invitation du prince de Serbie, part en Italie, en Espagne.
En 1929 et 1930 il illustre, les poèmes barbares, la chasse de Kaa, et le pèlerin d’Angkor. En 1931 il part pour un voyage de plusieurs mois en Afrique Occidentale française, et remonte jusque dans le hoggard, au pays des Touaregs. Il illustrera le livre de la brousse de René Maran, en utilisant les dessins de ce voyage. En 1932, il illustre les paradis terrestres de Colette.
Il reçoit la commande en vue de l’exposition internationale de 1937 de la tête de taureau monumentale, qui orne actuellement les bassins du Trocadéro. Il obtiendra pour ce travail la médaille d’or de l’exposition internationale de 1937.
En 1939 il expose à l’exposition internationale de New York.

En 1945, Paul JOUVE a pris la place de Maurice DENIS comme membre de l’Institut. Illustrateur, peintre et sculpteur, tout au long de sa carrière Paul JOUVE s’est passionné pour les animaux. Dans ses oeuvres, il les éloigne toujours de toute situation de tension ou de brutalité pour ne les représenter que pour eux-mêmes, avec une grande bienveillance.

Dimanche
16/16/2007

4:09

Charles Auguste LOYE dit MONTBARD

Né le 2 Aout 1841 à Montbard (Côte d’Or). Mort le 5 Aout 1905 à Londres. XIXe siècle. Français. Peintre de genre, natures mortes, graveur, dessinateur. Il fit également des caricatures et des eaux-fortes.

Dimanche
16/16/2007

4:09

Antoine GADAN

Elève d’Edouard DETAILLE, Antoine GADAN arrive à Alger à l’age de 27 ans, où il rejoint son frère, qui exploite un domaine viticole à proximité de Bône. Il multiplie les paysages de la campagne bônoise, du massif de l’Edough, de la plaine de Boujimah, de la rive du ruisseau d’or. Plus tard, il peindra également dans les Aurès, à El-Kantara, Biskra, etc. Pour l’Exposition universelle de 1900, il réalise un stéreorama des côtes algériennes. Cette évocation voyagera à Londres et à New-York, et assurera au peintre une renommé. Il reçoit les éloges de Rochegrosses et de Jules Breton.
Gadan travaille d’après nature, tôt le matin ou le soir, il aime surprendre la nature à ses heures les plus intimes, quand des ombres et des brumes suaves planent sur toutes choses.
Son uvre est forte, caractéristique et telle qu’elle doit tenir une place de premier rang dans une histoire de l’art en Algérie.

Dimanche
16/16/2007

4:09

David Emile Joseph, Baron de NOTER

Né à Gand en 1818. Mort en 1892.
Peintre de natures mortes et de fleurs à l’origine, fils du peintre Jean-Baptiste de Noter, il expose à Paris en 1853, s’y installe en 1864. Il obtient une médaille d’or au Salon de Bruxelles en 1854. Installé à Paris en 1864 et naturalisé français, il vit au Vésinet en 1867. Il voyage en Algérie et s’y établit à la fin de sa vie. En 1879, exposant une nature morte au Salon, il donne comme adresse “le Nador, près Marengo, Province d’Alger. Il participe à la vie artistique d’Alger dès 1870, année où le journal L’Akhbar mentionne qu’il vient d’offrir au musée une étude de fleurs (8 avril). Au Salon de 1874, il expose Raisins de Kabylie, Cour de maison mauresque, Café Maure et Rue à Alger.